Éditoriaux

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Expression orale

Quand on se compare… on achète des obligations
fédérales canadiennes

Un débat est organisé. Nous sommes en 1995. Le sujet : « Le Canada est-il condamné à devenir une économie du tiers-monde? ». Le professeur de mon cours de français veut, par ce débat, évaluer nos aptitudes en expression orale. La classe est séparée en deux clans. Les déficits budgétaires sont si imposants et récurrents que personne ne veut être assigné au groupe qui devra défendre la solidité des finances publiques de ce pays. Un tirage au hasard détermine quelle thèse chaque étudiant devra défendre : le Canada s’en sortira-t-il ou non?

Quinze ans plus tard, ce n’est plus la dette énorme du Canada qui fait parler le monde, mais la dette énorme du monde qui console tout le Canada. Quand on se compare… Nos surplus budgétaires à compter de 1997 ont fait diminuer notre ratio dette/PIB tel qu’on peut le voir sur le graphique suivant :

Edito Oct 2010 1

L’issue du débat mené au milieu des années 90 est maintenant connue. Non seulement le Canada ne fait pas partie du tiers-monde, il est maintenant perçu à l’échelle mondiale comme un des endroits les plus sécuritaires pour investir son argent. Le degré de sécurité qu’offre une obligation émise par la Grèce, pays en difficulté financière, repose sur la décision des pays de la zone européenne de soutenir ou non ce pays. De la même façon, la qualité d’une obligation de la Californie, dont les finances sont en très mauvaise posture, dépend de la volonté ou non des États-Unis à aider les états en détresse. À l’opposé, la solidité d’une obligation d’une province canadienne dépend beaucoup moins de la volonté du fédéral à aider les économies en difficulté, ce qui devrait attirer l’attention des investisseurs étrangers.

Eric Gaudreau, M.Sc., CFA
Conseiller en placement
Gestionnaire de portefeuille
Groupe Gestionnaires de portefeuille FBN
Tél.: 1 800 463-2635

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L’attrait des fonds négociés en bourse… et la valeur ajoutée de bien les sélectionner

L’un des principaux avantages des fonds négociés en bourse réside dans leurs frais de gestion extrêmement bas. La popularité des FNB s’explique facilement puisqu’ils offrent une diversification instantanée ainsi qu’une grande liquidité, ce qui permet aux investisseurs un ajustement rapide de leur portefeuille. Il existe plus de 5700 FNB cotés au Canada et aux États-Unis présentement. Et l’accès à ceux négociés ailleurs dans le monde élargit encore davantage l’univers des possibilités. Avant d’investir, une analyse de la structure du FNB envisagé permet d’éviter bien des pièges.

 

Tendance baissière des tarifs douaniers sur 200 ans et ses conséquences sur l’emploi

Vous souvenez-vous de l’époque où nous étions scandalisés par la mondialisation? Les tarifs douaniers et d’autres mesures protectionnistes ont longtemps préservé des milliers d’emplois qui auraient autrement disparu. Mais le libre-échange l’a emporté et nous avons assisté à la fermeture de nombreuses usines, y compris celles où mes parents ont travaillé. Les pertes du libre-échange touchent certains groupes plus durement. Il n’est donc pas étonnant de constater que les tarifs douaniers sont augmentés de temps à autre dans l’histoire, même si les économistes soutiennent qu’il s’agit d’une mauvaise idée.

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L’un des principaux avantages des fonds négociés en bourse réside dans leurs frais de gestion extrêmement bas. La popularité des FNB s’explique facilement puisqu’ils offrent une diversification instantanée ainsi qu’une grande liquidité, ce qui permet aux investisseurs un ajustement rapide de leur portefeuille. Il existe plus de 1300 FNB cotés au Canada présentement. Et l’accès à ceux négociés à l’étranger élargit encore davantage l’univers des possibilités. Une analyse approfondie est toujours suggérée avant d’investir son argent!

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